Le socialisme c'était ''les Soviets plus l'électricité'', maintenant c'est ''les Soviets plus l'éolienne''. La social-démocratie a toujours pignon sur rue sous l'oeil peu amène d'une extrême-gauche jalouse. Rien de bien nouveau depuis la 2ème internationale de la Haye en 1872 quand les autoritaires, forts d'un économisme et d'un positivisme en béton ont pris le pas sur les libertaires du "ni Dieu ni maître".
La dévotion au Progrès par la science n'est plus ce qu'elle était ni la confiance dans les avants-gardes et dirigeants charismatiques, mais on fonctionne toujours avec.
Lors des évènements révolutionnaires de Saint Péterbourg en 1905, l'historien anarchiste Voline suggère aux émeutiers de s'organiser en ''Soviets''. Mais le révolutionnaire Trotsky impose aux ouvriers le ''Soviet des Soviets'' qui plus tard deviendra le parti communiste. On connaît la suite.
Suite à l'expansion de l'industrie au XIXème siècle, le destin du monde occidental, que ce soit sous sa forme capitaliste ou communiste, pouvait- il être autre que celui auquel l'a voué le mythe de la puissance et de la colonisation tout azimut ? Et le seul partage égalitaire d'un bénéfice n'apporte pas pour autant une virginité morale à la classe ouvrière.
Pour que notre mythe du ''progrès'' dans la maîtrise des choses laisse la place à celui de la Figure de l'homme, il est vain d'attendre qu'apparaisse une nouvelle conscience de l'espèce , mais surtout urgent de promouvoir le mythe qui redonnera à ce monde qui vacille un visage avenant.
Les mythes ne s'inventent pas, ils sont là, pluriels, dans les coeurs des hommes. Petits-hommes, c'est votre tâche d'être cela qui doit être. Petits-hommes, c'est à vous de changer la musique et de nous refaire danser à l'unisson des rythmes de l'univers, de nous sortir des infantilismes qui nous détruisent.
Que ceux qui n'ont pas de Vérités mais qui sont riches de perplexités se retrouvent et réfléchissent ensemble à quoi peut ressembler un Manifeste BIFURCation. Tous les talents, tous les coeurs y seront nécessaires.
Cathy, dès sa page d'accueil, BIFURCation évoque les droits des femmes : le fémimisme a toute sa place dans la civilisation que nous souhaitons. L'intérêt supplémentaire de BIFURCation, c'est de souhaiter faire converger les différentes revendications catégorielles sans les segmenter : une unité est devenu nécessaire, chaque combat s'épuise et épuise ses militants car ces derniers restent enfermés dans le cadre blindé de la civilisation qui les a créé et les rend nécessaires ! Nous devons dépasser (moi aussi ;-) les propositions sectorielles pour les unifier. Nous brisons la cadre, fut-il blindé ! Voilà ce que propose BIFURCation, rien de plus mais ... rien de moins ! C'est sa réelle force.
Rédigé par : P.P | 07 septembre 2009 à 21:59
une question à 100sous? pour les femmes? quelle bifurcation? toujours la bonne vieille: jeunes (25-30) bonnes et "vieilles"(45-50) à jeter,
Rédigé par : cathy | 05 septembre 2009 à 10:11