BIFURCation s'origine de la contestation du sort indigne que l'homme fait subir à la nature. Bien plus que la conscience écologique de la spoliation d'un bien commun, c'est à une révolte contre le dépiècement du monde que l'on appelle.
En dépit des grands gestes la main sur le coeur des défenseurs de la nature, c'est au fond pour la jouissance d'un homme ''maitre et possesseur de la nature'' que militent dans l'inconscience les écologistes encartés.
Cette jouissance est un leurre, elle est celle de l'homme en exil, privé de transcendance, coupé de ses sources. Aucune profession de foi contemporaine n'infirme ce jugement. Les prises de positions politiques des partis écologiques montrent à l'évidence leur attachement congénital à la civilisation en place : foi dans les technologies douces mais pour un développement durable, vote du parti des Verts pour l'Europe de la libre entreprise, la libre concurrence...
Les écologistes sont là, eux aussi (mais oui!) pour perdurer encore un peu ce monde en perdition. D'où leur côté tragiquement Sysiphe, condamnés qu'ils sont à recommencer perpétuellement leurs "combats" presque tous perdus d'avance contre une humanité dominante qui, en réalité, les ignore, aveugle et sourde (ou schizophrène quant elle vote massivement "Vert") dans sa course en avant... Si des surgeons apparaissent pour contrer l'ordre actuel comme le mouvement des Casseurs de pub, le journal La Décroissance, ce n'est pas encore pour condamner cette civilisation.
L'écologie actuelle est une âme errante qui n'a pas de fondement, qui n'a pas de référence philosophique. Elle n'est encore que simple contestation. Elle trouvera son être profond en réintégrant sa seule vraie demeure qui n'est autre que la philosophie perennis de la Tradition.
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